La Ville de Gaspé accueille avec enthousiasme l’annonce effectuée par le gouvernement du Québec et son premier ministre, monsieur Philippe Couillard, à l’effet que le gouvernement s’engage à investir 100M$ sur l’ensemble du tronçon ferroviaire gaspésien afin de favoriser la diversification et le développement de l’économie gaspésienne, plus particulièrement sur la pointe gaspésienne.
« Les efforts concertés des élus de toute la Gaspésie, des instances économiques régionales et nationales ainsi que des industriels de la région ont porté ses fruits : nous avons été entendus par le gouvernement du Québec! Cette annonce démontre le renouveau industriel qui souffle sur la pointe gaspésienne et récompense les efforts de tous les acteurs qui n’ont jamais perdu foi en l’avenir du chemin de fer gaspésien, un moyen de transport crucial pour le développement industriel de la pointe gaspésienne et pour nos citoyens », explique le maire de Gaspé, Daniel Côté.
UN MOTEUR POUR L’ÉCONOMIE DE LA POINTE GASPÉSIENNE
Le chemin de fer est utilisé sur la pointe par le manufacturier LM Wind Power de Gaspé et la Cimenterie McInnis et d’autres industries pourraient en bénéficier dans les prochaines années alors que différents projets sont en élaboration et pourraient déboucher sur des investissements concrets et créateurs d’emplois. De plus, le retour du chemin de fer aura un impact très positif sur le caractère concurrentiel du principal employeur privé de la région, LM Windpower, lui facilitant ainsi l’accès à de nouveaux contrats d’exportation sur les marchés nord-américains.
« Nous sommes heureux que le gouvernement du Québec ait fait ce choix, en concordance avec ses politiques publiques. La Stratégie maritime et l’élaboration de notre plan de développement pour la zone industrialo-portuaire de Gaspé nécessitaient la présence du chemin de fer. La politique énergétique du Québec qui demandait aux industriels de l’éolien de faire de l’exportation leur principal débouché commandait un chemin de fer rénové jusqu’à Gaspé. Enfin, la Stratégie québécoise de l’exportation 2016-2020, afin de se déployer dans la région gaspésienne, nécessitait un chemin de fer pour les marchés centraux et de l’ouest du continent nord-américain », se réjouit le maire Côté.
Rappelons par ailleurs que le Conseil du patronat du Québec, Manufacturiers et exportateurs du Québec et la Fédération des chambres de commerce du Québec avaient appuyé la démarche des élus régionaux en novembre 2016.
« Cet engagement du gouvernement non seulement s’insère dans la continuité de la nouvelle Politique de mobilité durable, mais représente un investissement porteur pour l’économie de la Gaspésie et de tout le Québec, car il permettra de répondre aux exigences de transport des marchandises et d’accroître par le fait même la compétitivité des entreprises et l’effervescence économique de la région », affirme Yves-Thomas Dorval, président-directeur général du CPQ.
LA PROCHAINE ÉTAPE
« Il sera maintenant nécessaire de procéder aux investissements le plus rapidement possible et de faire les meilleurs choix pour, d’une part, assurer la pérennité financière du chemin de fer gaspésien et, d’autre part, maximiser les retombées économiques de cet outil de base au développement de notre région. En ce sens, la concertation des élus et acteurs économiques au dossier sera primordiale, dans le cadre du comité de suivi annoncé par le Premier ministre, pour continuer le travail amorcé durant les derniers mois et s’assurer que les investissements se concrétisent en fonction de nos priorités réelles » conclut le maire de Gaspé, Daniel Côté.