À la lumière du dévoilement de la politique énergétique du Québec, les maires de Gaspé, Matane et New Richmond demandent au ministre Arcand une rencontre d’urgence afin de faire la lumière sur l’avenir de l’industrie éolienne dans la région désignée : la Gaspésie et la Matanie. Les éléments inclus dans la présente politique laissent supposer qu’il faudra plusieurs années avant que de nouveaux approvisionnements ne soient envisagés par le gouvernement du Québec. Cela pourrait signifier des centaines de mises à pied dans les villes de Gaspé, Matane et New-Richmond et des milliers d’emplois perdus à l’échelle de la province.
« La situation est intenable : le flou entourant l’industrie manufacturière éolienne ne peut perdurer. Il nous faut des réponses du gouvernement pour les manufacturiers de composantes éoliennes. Est-ce que le gouvernement met une croix sur ces emplois? À Gaspé, ce sont au moins 300 emplois qui sont sur la sellette et notre base économique qui est menacée par cette incertitude. Nos attentes étaient grandes vis-à-vis la politique énergétique, mais force est d’admettre que, à court et moyen terme, c’est une journée noire pour un grand pan de notre économie régionale » s’inquiète le maire de Gaspé Daniel Côté.
« Le ministre doit accepter de nous rencontrer et d’annoncer clairement quelle est la vision du gouvernement en regard des manufacturiers éoliens. Quelle stratégie sera mise en place pour permettre à ces emplois de continuer à créer de la richesse dans les régions du Québec? Nous savons que le bilan de l’éolien est extrêmement performant : pourquoi reporter le développement et la consolidation de ce secteur? Nous sommes allés partout dans le monde pour attirer des entreprises, nous n’accepterons pas de mettre l’industrie en veilleuse ou de retarder inutilement sa croissance » estime le maire de Matane, Jérôme Landry.
« Après la perte d’une quarantaine d’emplois chez Fabrication Delta, la politique énergétique ne semble pas répondre de façon immédiate aux besoins de nos industriels. Il est impératif que le ministre nous écoute, réponde à nos questions et rassure nos développeurs économiques et les travailleurs de l’industrie. Ce sont 15 ans de reconversion économique de notre région qui est menacée, on ne peut plus se mettre la tête dans le sable. Si le gouvernement tasse l’industrie éolienne, a-t-il un plan pour nos travailleurs et pour notre économie régionale? » soutient le maire de New Richmond, Éric Dubé.
La Ville de Gaspé, la MRC de La Côte-de-Gaspé et le ministère de la Culture et des Communications dressent un bilan positif de leur première entente de développement culturel tripartite pour l’année 2015. Les ententes de développement culturel sont l’occasion pour le Ministère et les municipalités locales et régionales d’arrimer leurs actions culturelles sur le territoire au profit des citoyennes et des citoyens.
« Je félicite celles et ceux qui unissent leurs forces pour faire de la culture un axe de développement majeur en Gaspésie. Les réalisations découlant de cette entente témoignent du succès obtenu lorsque le gouvernement et les instances régionales travaillent de concert, avec une énergie commune et une vision partagée. J’en suis très heureux, parce que c’est l’ensemble de la collectivité qui profite des retombées », a fait savoir le ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la Protection et de la Promotion de la langue française, Luc Fortin.
Avec cette entente, renouvelée pour 2016, c’est un investissement conjoint de 50 000 $ qui est réalisé annuellement dans le domaine culturel sur le territoire de la MRC. Outre son rôle de levier financier, l’entente est aussi un outil de développement, car elle est un apport pour la qualité de vie des citoyens et pour la vitalité du milieu culturel par le soutien à des actions de mobilisation et d’animation.
« La Ville de Gaspé et la MRC de La Côte-de-Gaspé ont su assurer leur rôle d’intervenantes de première ligne auprès de la population et d’acteurs clés dans le rapprochement de la culture du citoyen. Je suis donc très heureux de son renouvellement qui permettra de bonifier encore davantage l’offre culturelle de la région », a mentionné le ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, ministre de la Famille et ministre responsable de la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, Sébastien Proulx.
L’entente a permis de rapprocher les organisations, de développer de nouveaux projets et d’initier des partenariats avec le milieu local. Sa richesse se manifeste dans la diversité des disciplines culturelles concernées par les activités soutenues ou mises en place : arts visuels, patrimoine culturel, musique et chansons, danse, théâtre, cirque, cinéma, lecture et création littéraire, etc. Elle se manifeste aussi par la variété des approches utilisées : animation et ateliers où le public est acteur, médiation culturelle et rencontres avec les créateurs, soutien financier et accompagnement, activités de réseautage, de partage ou de formation.
« L’entente de développement culturel a permis de réaliser plusieurs projets sur le territoire de la Ville Gaspé, notamment des ateliers culturels dans les camps de jour, des coins lecture pour les enfants, des séances de cinéma pour toute la famille, ainsi qu’un évènement culturel organisé par et pour les jeunes. Nous sommes très contents des résultats de cette entente qui apporte des bénéfices importants pour la communauté » mentionne le maire de Gaspé, Daniel Côté.
« L’entente encourage la mise en pratique de deux principes soit : favoriser la participation active du public et en particulier des jeunes et promouvoir l’égalité des chances et l’accès à la culture pour tous. Cela se traduit par une bonne couverture du territoire dans l’organisation des activités et le développement d’approches qui permettent de rejoindre toutes les clientèles, y compris celles qui ont naturellement moins accès à la culture », conclut la préfète de la MRC de La Côte-de-Gaspé, madame Délisca Ritchie-Roussy.
Les maires de Gaspé, Matane et New Richmond appuient sans réserve la récente sortie du Créneau d’excellence éolien et demandent au gouvernement du Québec de rassurer l’industrie éolienne et ses grands manufacturiers.
« Depuis des mois que le milieu attend la nouvelle stratégie énergétique du Québec. Durant cette attente, plusieurs dizaines d’emplois sont perdus et des centaines d’autres risquent aussi de tomber durant les prochains mois. Habituellement, quand un patient est malade, on essaie de le soigner, et on est mieux d’agir rapidement avant que la maladie ne s’aggrave. L’industrie éolienne n’a plus les moyens d’attendre son traitement. Plusieurs emplois sont perdus, tout comme l’expertise qui vient avec. Cette trop longue attente est en train déstructurer la filière. Le temps presse pour mettre de l’avant les solutions très raisonnables proposées par l’industrie et soutenues par les milieux! », mentionne le maire de Gaspé, Daniel Côté.
« Les récentes pertes d’emploi chez Énercon et Fabrication Delta sont un signe qu’on se dirige vers un point de non-retour. À moins d’un grand coup de barre, les carnets de LM Windpower seront vides à compter de septembre 2016 et ceux de Marmen devraient aussi être vides à l’automne 2017. Chaque jour qui passe agrandit la saignée de cette grappe industrielle. Les manufacturiers font des efforts colossaux pour diversifier leurs marchés et pour exporter leurs composantes, mais sans avoir à la base un marché domestique minimal, les lois du marché feront en sorte qu’il sera difficile, sinon impossible, de conserver nos usines en région. Alors on a besoin d’une orientation gouvernementale rapide et forte! », ajoute le maire de Matane, Jérôme Landry.
« Des solutions existent pour garantir l’avenir de l’industrie éolienne. Des appels d’offres de 350 MW par année pour les 10 prochaines années suffiraient pour conserver un marché domestique acceptable et pour préserver nos emplois et notre expertise. L’industrie a fait ses preuves durant la dernière décennie et elle a montré que plus on développait notre expertise et plus le coût de production de cette énergie diminuait. Le Québec a bâti cette nouvelle filière qui a fait ses preuves, et il n’a pas les moyens de la laisser tomber. Il est crucial que la nouvelle Stratégie énergétique sorte très rapidement et qu’elle vienne rassurer nos industriels et nos travailleurs », conclut le maire de New Richmond, Éric Dubé.
La Ville de Gaspé annonce la formation d’un comité de toponymie et l’adoption d’une politique de dénomination toponymique qui pourront désormais orienter le conseil municipal dans la désignation de noms pour les lieux publics et édifices de la ville de Gaspé. Le comité de toponymie sera formé au sein du comité consultatif d’urbanisme, qui pourra s’adjoindre des personnes ressources ayant une connaissance fine de l’histoire de la municipalité.
« Le conseil municipal s’était engagé l’automne dernier à former un comité de toponymie afin d’orienter les futurs choix de noms pour la désignation de nos lieux publics, que ce soient nos édifices publics, nos nouvelles rues, nos espaces verts et autres. Nous voulions encadrer ce processus et laisser la place à la consultation de nos citoyens et citoyennes. D’ailleurs, la politique de toponymie implique ces derniers à plusieurs étapes du processus. Ainsi, il sera possible pour les citoyens de soumettre des noms qu’ils aimeraient voir honorer, des lieux qui pourraient faire l’objet d’une désignation ou tout simplement suggérer un nom à donner à un lieu précis » explique le maire de Gaspé, Daniel Côté.
« Le choix d’un nom pour un lieu ou un édifice public est souvent une source d’une grande fierté pour les personnes honorées, mais peut également provoquer des débats au sein de la communauté. Afin d’éviter les débats déchirants, la population sera invitée à soumettre ses commentaires au Comité de toponymie avant que celui-ci ne se rencontre pour soumettre ses recommandations au conseil municipal quant à la désignation d’un lieu. Au besoin, des consultations publiques pourraient également être organisées. Nous espérons que cette façon de procéder nous permettra de faire les meilleurs choix de noms et que ces choix seront faits sur la base du consensus de tous les citoyens de la ville de Gaspé. Après avoir mis en place des consultations prébudgétaires l’automne dernier, il s’agit pour nous d’un autre pas en avant vers une plus grande participation citoyenne dans la démocratie municipale » a conclu le maire de Gaspé, Daniel Côté.
La politique de dénomination toponymique et les formulaires de suggestion de noms et de lieux à nommer seront disponibles prochainement à l’hôtel de ville et sur le site internet de la municipalité.
La Ville de Gaspé salue l’annonce effectuée par le ministre délégué aux Affaires maritimes, monsieur Jean D’Amour, qui dévoilait aujourd’hui les différentes zones industrialo-portuaires, dont Gaspé, qui seront appelées à se développer dans le cadre de la Stratégie maritime du Québec. Elle compte profiter au maximum de cette désignation afin d’attirer des investissements et de nouvelles entreprises dans les 3 parcs industriels de son territoire.
« Avec ses deux ports majeurs, dont le port de Sandy-Beach, le 2e plus grand port naturel en eau profonde au monde et déjà reconnu comme une infrastructure stratégique de première importance, et sa situation géographique faisant d’elle la première zone industrialo-portuaire à l’entrée de la voie maritime du Saint-Laurent, Gaspé a tout ce qu’il faut pour se démarquer. Durant les prochains mois, tous les efforts seront mis à développer un plan d’action ambitieux pour notre zone industrialo-portuaire, mais également pour la prospection de nouveaux investissements qui pourront créer des emplois pour notre communauté et ainsi enrichir notre ville, mais également notre MRC, notre région et le Québec » a indiqué le maire de Gaspé, Daniel Côté
L’annonce d’aujourd’hui trace la voie à suivre pour les prochaines années et il sera important d’avoir l’appui de tous les ordres de gouvernement pour parvenir à développer le plein potentiel de nos infrastructures.
« Un comité d’appui interministériel à la zone industrialo-portuaire sera à pied d’œuvre pour promouvoir notre zone sur le marché national et international. Il reste néanmoins des défis à relever, notamment en ce qui a trait au rail gaspésien dont la réfection complète est certainement l’un des enjeux sur lequel le milieu et les deux ordres de gouvernement devront se pencher afin de trouver une solution durable pour qu’il puisse remplir son rôle, notamment en offrant aux investisseurs intéressés toutes les possibilités de l’intermodalité. Les gouvernements devront faire preuve à cet égard d’une vision d’avenir pour le développement de la péninsule gaspésienne et du Québec. Nous voulons également que les deux ordres de gouvernements supérieurs s’entendent sur une façon de procéder qui permettra au port de Sandy-Beach, de propriété fédérale, d’avoir accès aux outils qui assureront son plein potentiel » a mentionné le maire Daniel Côté.
Enfin, la Ville de Gaspé rappelle son désir que le parc industriel et le port de Rivière-au-Renard fassent partie de la zone industrialo-portuaire et puissent se développer comme un pôle majeur dans le secteur bioalimentaire et de services aux pêcheurs pour le Québec maritime et tout l’est du Canada.