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COMMUNIQUÉS DE PRESSE

Communiqués de presse

Communiqués de presse (174)

La Ville de Gaspé a confirmé par la voie d’une résolution de son conseil municipal qu’elle adhérait au projet pilote régional pour le transport collectif piloté conjointement par le CREGÎM et la RÉGÎM. Il s’agit d’un projet novateur sur le plan du transport intelligent collectif pour la Gaspésie. La Ville de Gaspé confirme donc son adhésion à la vision développée régionalement et compte aller de l’avant si le projet est accepté par les bailleurs de fonds des autres ordres de gouvernement.

« Nous sommes très fiers d’embarquer dans cette avancée régionale en terme de mobilité durable. À terme, cela permettra à la municipalité de se doter de 2 véhicules entièrement électriques qui pourront également être mis à la disposition des citoyens et des citoyennes de Gaspé! De plus, nous serons en mesure de mettre en place 2 stations-service électriques dans nos deux pôles urbains que sont Gaspé centre-ville et Rivière-au-Renard » mentionne le maire de Gaspé.

Le concept de station-service électrique « HUB » vise à créer un lieu, un carrefour conçu pour évoluer et pensé pour offrir à la communauté les infrastructures nécessaires afin d’optimiser l’utilisation des transports collectifs et l’électrification des transports.

DES INITIATIVES DÉJÀ APPUYÉES PAR LA MUNICIPALITÉ

La Ville de Gaspé a déjà posé quelques actions pour appuyer l’électrification des transports. Encore une fois, la municipalité a donné son appui à une initiative régionale initiée par la Corporation de développement de Saint-Maxime-du-Mont-Louis et coordonnateur du réseau Rouler Vert la Gaspésie en ciblant des organismes partout sur le territoire, en finançant le coût de l’inscription au réseau et en finançant l’installation des bornes électriques. Ainsi, ce sont 5 bornes supplémentaires de niveau 2 qui ont été installées dans les villages de L’Anse-à-Valleau, de L’Anse-au-Griffon, de Cap-aux-Os, de Douglastown et de Prével.

De plus, la Ville de Gaspé a également été informée qu’une nouvelle borne rapide de recharge (niveau 3) sera installée par le ministère des Transports du Québec et Hydro-Québec au courant de 2020 ou 2021 à Rivière-au-Renard. La Ville de Gaspé s’est déjà engagée à libérer un terrain afin de permettre l’installation de cette borne.

« La Ville de Gaspé continue résolument son virage vert, notamment en matière d’électrification des transports qui s’avère une voie d’avenir pour diminuer nos gaz à effet de serre en plus d’utiliser notre énergie propre du Québec. Pour Gaspé, principal hub éolien du Québec, il s’avère certainement d’un choix logique qui contribue à la fois à la transition énergétique du Québec et au développement de notre filière éolienne » conclut le maire de Gaspé, Daniel Côté.

Gaspé, le 11 octobre 2019 — La Ville de Gaspé, en collaboration avec son Service de protection contre les incendies, a tenu une soirée reconnaissance des pompiers dans le cadre de la Semaine nationale de la prévention des incendies. En tout, ce sont plus de 70 pompiers volontaires qui ont souligné leur 5e, 10e, 15e, 20e, 25e, 30e, 40e et 50e anniversaire de service pour les citoyens et citoyennes du Grand Gaspé. De plus, une mention d’honneur de la Gouverneure générale du Canada a été remise à monsieur Craig Adams, pour l’acte héroïque qu’il a posé en janvier 2017 en sauvant la vie d’un homme sur la rivière Dartmouth.

« Nous sommes très fiers des nombreux pompiers et pompières, sauveteurs et sauveteuses, qui forment l’équipe de pompiers volontaires de la Ville de Gaspé. Cette équipe compétente et aguerrie est un élément essentiel de notre communauté. Cette fierté qu’a le conseil municipal à l’égard de ses pompiers, nous savons qu’elle est partagée par l’ensemble de la population. Avec une équipe aussi forte et dévouée, notre population a raison de se sentir en sécurité. Et ce sentiment de sécurité ajoute à l’attractivité de notre territoire », mentionne le maire de Gaspé, Daniel Côté.

« Nous sommes heureux d’avoir pu souligner le travail de toutes ces personnes dévouées à la sécurité de nos familles et de nos citoyens et citoyennes. Un mot spécial pour monsieur Craig Adams qui s’est vu décerner une mention d’honneur de la Gouverneure générale du Canada pour son acte de bravoure : Craig est un modèle pour ses collègues et une fierté pour nous tous. En terminant, j’aimerais souligner tous les pompiers ayant reçu une reconnaissance pour leur anniversaire de service, tout en ayant une pensée spéciale pour les 4 frères Sinnett qui sont les pompiers avec le plus grand nombre d’années de service : 55 ans pour Ricky Sinnett, 54 ans pour Dennis Sinnett, 52 ans pour le Chef Carl Sinnett et 43 ans pour Mark Sinnett; vous êtes des modèles exceptionnels d’implication, de dévouement et de longévité », ajoute le maire.

La Ville de Gaspé remercie les membres de son Service de protection contre les incendies qui ont organisé la soirée qui se déroulait à la Salle Elphège-Huet ce 10 octobre.

La Ville de Gaspé s’inscrit dans le débat entourant la réforme du mode de scrutin provincial afin de souligner son opposition à la réforme actuellement envisagée et en proposant des pistes d’amélioration afin de rehausser la fonction de député provincial et de bénéficier aux régions, tout en étant plus démocratique.

Bien que les détails du projet de loi ne soient pas encore connus, le mode proportionnel à compensation régionale, tel que présenté par le Mouvement Démocratie Nouvelle (MDN), ne permet pas, selon le conseil municipal, d’améliorer suffisamment le système démocratique et représente un danger pour les régions et les élus issus de celles-ci, en diminuant leur représentation effective au sein de l’Assemblée nationale.

« La réforme dite proportionnelle à compensation régionale, telle que décrite par le Mouvement Démocratie Nouvelle (MDN), n’est pas une bonne solution pour les régions. D’abord, la compensation se fera sur la base de régions administratives fusionnées. Dans le scénario envisagé par MDN, la Gaspésie serait fusionnée avec le Bas-Saint-Laurent et Chaudière-Appalaches, incluant Lévis. Le poids des Gaspésiens serait ainsi très effrité, puisqu’ils représenteraient 13 % de la population de la nouvelle “’région”’! Les partis politiques auraient un grand intérêt à placer des candidats dans le haut de leur liste provenant de la région Chaudière-Appalaches ou Bas-Laurentienne pour attirer cet électorat. Dans le pire scénario, nous pourrions nous retrouver avec un seul député qui représenterait l’ensemble des Gaspésiens et des Madelinots à l’Assemblée nationale, constituant un net recul sur la représentativité actuelle », craint le maire de Gaspé, Daniel Côté.

« De plus, la création de deux classes de députés, l’une ancrée territorialement et l’autre ancrée sur la notion d’appartenance à un parti politique, nous paraît également dangereuse puisqu’elle renforce la mainmise des partis politiques sur les actions des députés, alors que le rôle d’un député est de représenter la population, pas seulement un parti politique! En effet, ceux-ci seront tributaires du rang accordé par le parti sur sa liste et sont sujets au bon vouloir du chef ou des instances centrales des partis pour sa réélection, ce qui l’éloigne des principes fondamentaux de la démocratie », mentionne le maire.

REMETTRE L’ÉLU AU SERVICE DES INTÉRÊTS LOCAUX ET RÉGIONAUX

Pour le maire de Gaspé, il est nécessaire de réfléchir à des moyens de remettre les élus provinciaux redevables d’abord et avant tout envers leurs citoyens et envers leurs enjeux locaux et régionaux, tout en diminuant le pouvoir qu’exerce sur eux les structures des partis politiques : « Nous percevons beaucoup d’agacement des citoyens face à la joute partisane et aux lignes de partis. La réforme actuelle ne répond nullement à ces inquiétudes et renforce au contraire les joutes partisanes et les lignes de partis. Pour nous, la réforme qui est dans les cartons passe complètement à côté de cet enjeu », ajoute-t-il.

PLACER LES RÉGIONS ET LES MUNICIPALITÉS AU CŒUR DU SYSTÈME DÉMOCRATIQUE

Toute réforme du mode de scrutin qui vient toucher à la redistribution des sièges doit s’accompagner d’une réelle réflexion sur la redistribution des pouvoirs entre Québec, les régions et les municipalités. Selon le maire de Gaspé : « On ne peut pas accepter une réforme qui diminuerait la représentation, autant en nombre qu’en pratique, des régions, sans que la répartition des pouvoirs entre Québec et les paliers municipaux n’entre en ligne de compte. Si les régions et les municipalités avaient plus de leviers décisionnels et de pouvoirs, nous croyons que les décisions refléteraient davantage les réalités des gens et de la population. Nous proposons également que, si l’Assemblée nationale compte fonctionner sur un mode proportionnel ou semi-proportionnel, nous devrions envisager la création d’une autre chambre, la chambre des régions, qui aurait pour mandat d’analyser et de moduler les projets de loi pour qu’ils reflètent davantage les différentes réalités géographiques d’une immense province comme le Québec. Or, plutôt que de renforcer la représentativité des régions à l’Assemblée nationale, le projet de réforme tel qu’imaginé par le MDN, vient renforcer le poids des partis politiques en sabrant encore une fois dans le poids politique des régions comme la nôtre ».

DES PISTES DE RÉFLEXION

La Ville de Gaspé veut aujourd’hui signifier son opposition à toute réforme du mode de scrutin qui ne prendrait pas en compte les intérêts des régions périphériques et qui viendrait amoindrir leur pouvoir de représentation à l’Assemblée nationale du Québec, tout en proposant des pistes de réflexion aux élus provinciaux. Nous proposons d’une part de diminuer l’emprise des partis politiques sur les député(e)s afin que ceux-ci soient redevables d’abord et avant tout envers leur population. D’autre part, nous proposons de réfléchir à une redistribution des pouvoirs de Québec vers les régions et les municipalités. Enfin, nous croyons que la création d’une chambre des régions, basée sur le modèle du Sénat américain, ayant pour objectifs d’analyser et de moduler les projets de loi pour qu’ils répondent aux enjeux des différentes régions du Québec, serait également une avenue à explorer.

Après avoir reçu plusieurs commentaires de citoyens et citoyennes et après avoir analysé différentes données publiées par la Régie de l’Énergie du Québec, le conseil municipal de la Ville de Gaspé a adopté une résolution pour demander l’intervention de différentes instances afin de rapprocher le prix de l’essence en Gaspésie du prix minimum estimé par région. Selon les données recensées par la municipalité, le prix de l’essence pour les semaines entre le 3 juin 2019 et le 26 août 2019 était de 8,3 cents à 18,5 cents plus cher que le prix minimum estimé par la Régie, montrant que c’est en Gaspésie que le prix de l’essence est le plus cher au Québec, à l’exception du Nord-du-Québec.

La résolution sera acheminée à la Régie de l’Énergie du Québec et au Bureau de la Concurrence du Canada afin que ceux-ci surveillent de façon plus accrue le prix de l’essence dans la région et qu’une enquête soit enclenchée.

« La Ville de Gaspé se préoccupe des données observées dans la région comparativement aux autres régions du Québec. Il est anormal que nous ayons un écart aussi important avec d’autres régions. Le coût de transport ne peut expliquer à lui seul un tel écart; il y a forcément autre chose qui se doit d’être éclairci par les autorités compétentes. Et soyons clairs : nous ne voulons pas nous attaquer aux détaillants locaux, nous sommes convaincus que ce ne sont pas eux le problème! Mais il faut que le Bureau de la Concurrence du Canada enquête afin de vérifier si, comme il a déjà été démontré dans d’autres régions comme à Sherbrooke ou à Victoriaville, il y a existence d’un cartel qui gonfle artificiellement le prix du litre d’essence en Gaspésie, car au final, c’est le citoyen qui est pénalisé », mentionne le maire de Gaspé, Daniel Côté.

Selon les données de la Régie de l’Énergie du Québec, la Gaspésie est la 2e région au Québec (après le Nord-du-Québec) où l’essence est la plus chère par rapport au prix minimum estimé par région. Le conseil municipal a adopté ces demandes lors de la réunion du 16 septembre 2019 :

  • DEMANDE au Bureau de la Concurrence du Canada de faire enquête sur le prix de l’essence en Gaspésie, qui est continuellement beaucoup plus élevé qu’ailleurs au Québec et au Canada, autant de manière relative que de manière absolue;
  • DEMANDE à la Régie de l’Énergie du Québec d’apporter une surveillance accrue aux prix des produits pétroliers en Gaspésie, qui sont démesurément plus élevés dans cette région que dans la vaste majorité des autres régions du Québec;
  • DEMANDE à l’Association pour la Protection des Automobilistes (APA) d’étudier la situation des prix de l’essence en Gaspésie et, le cas échéant, d’entreprendre toute action requise pour que la situation plus acceptable pour les consommateurs de la région.

« Il est du devoir des élus municipaux de représenter leur population auprès des instances et de signaler ce genre de problématique aux autorités concernées » conclut le maire de Gaspé, Daniel Côté.

La Ville de Gaspé profite de la présente campagne électorale pour faire part de ses attentes envers les différents candidats des partis politiques face aux enjeux de développement économique du territoire. Dans de nombreux dossiers économiques majeurs, le palier fédéral est interpellé directement et s’avère un partenaire important. La Ville de Gaspé espère des engagements fermes à ses demandes de la part des candidats locaux.

Infrastructures et développement économique

Trop longtemps, nous avons vu un délaissement des infrastructures appartenant au gouvernement fédéral.

Ainsi, la Ville de Gaspé demande aux partis politiques de se prononcer sur les dossiers suivants :

  • La mise à niveau du port de Sandy-Beach avant sa rétrocession au gouvernement provincial pour en faire un véritable outil de développement pour la région;
  • L’amélioration des infrastructures portuaires à Rivière-au-Renard par l’ajout de pontons au port de Rivière-au-Renard pour ajouter des espaces à quais pour les bateaux, tel que requis par le milieu;
  • La bonification de l’enveloppe pour la réfection du quai de l’Anse-au-Griffon qui a été cédé à la Ville avec une estimation trop basse des coûts de réfection par le ministère des Pêches et des Océans;
  • L’entretien des autres ports pour petits bateaux du territoire appartenant toujours au MPO, dont celui de l’Anse-à-Valleau;
  • Une réfection complète avec un échéancier précis de l’icône touristique et du monument patrimonial que constitue le phare de Cap-des-Rosiers;
  • L’appui aux chantiers navals en région, notamment par l’octroi de contrats pour la construction de bateaux de la garde côtière;
  • La confirmation du financement fédéral pour le chemin de fer de la Gaspésie annoncé avant l’élection, incluant le retour de VIA Rail à Gaspé dès que la voie le permettra;
  • Une bonification et un élargissement du programme fédéral pour les infrastructures aéroportuaires (PAIA);
  • L’harmonisation au niveau de l’application des règles pour que les flottilles de pêche québécoises ne soient pas défavorisées face aux entreprises d’autres provinces, notamment pour la question du retour imminent du sébaste;
  • Remettre les croisières internationales du Saint-Laurent à la tête des priorités du gouvernement fédéral afin, d’une part compenser les pertes subies par la mise en place de règles restrictives pour la protection des baleines noires et, d’autre part, améliorer les infrastructures touristiques des ports d’escale, en finançant de façon adéquate les projets comme la revitalisation touristique de la Capitale des pêches maritimes du Québec à Rivière-au-Renard;

Décentralisation de l’appareil administratif fédéral

En 2015, nous rappelions que la Ville de Gaspé a perdu plus de 40 emplois publics du gouvernement fédéral sur son territoire entre 2007 et 2014, soit plus de 25 % des emplois fournis par le palier fédéral. Durant cette même période, la région de la Capitale nationale (Ottawa et Gatineau) a gagné près de 7 000 emplois, soit 7 %. Depuis, la station radio maritime de Rivière-au-Renard a également été fermée par le gouvernement conservateur, une fermeture maintenue par l’actuel gouvernement libéral.

  • La Ville de Gaspé demande donc aux partis fédéraux de s’engager à cesser la centralisation des emplois vers les grands centres et à redéployer des ressources humaines en région, où elles constituent une base économique importante et des agents de développements importants pour les régions. Plus les fonctionnaires sont proches du terrain, plus leurs décisions sont calquées sur la réalité régionale et plus les investissements sont adaptés à la réalité territoriale.

Environnement et changements climatiques

La cause environnementale et les changements climatiques sont un enjeu mondial auquel tous les paliers de gouvernement doivent s’attaquer. Les investissements requis seront gigantesques dans les prochaines années afin de permettre, d’une part, d’être résilients face aux changements climatiques et, d’autre part, d’améliorer l’adaptation des milieux côtiers aux effets de plus en plus présents de ces changements sur nos régions. En tant que région côtière, la Gaspésie sera particulièrement à risque, notamment face à l’enjeu de l’érosion des berges.

La Ville de Gaspé demande donc aux candidats de dévoiler leur programme en cette matière et comment celui-ci permettra de répondre de façon plus spécifique aux problématiques régionales qui seront vécues au courant des prochaines années et des prochaines décennies.

« Une copie de nos demandes sera acheminée à chaque candidat(e)s. Nous espérons voir ceux-ci se commettre directement sur ces enjeux durant la prochaine campagne », conclut le maire de Gaspé, Daniel Côté.